Le DSJ en Bourgogne-Franche-Comté

Le Dialogue structuré avec la Jeunesse, ça veut dire quoi ?

💡 Le saviez – vous ?
Il existe une démarche, née de l’Union Européenne, pour donner plus de place aux jeunes dans les décisions politiques : Le Dialogue structuré avec la jeunesse (DSJ).
Aujourd’hui, cette méthode est reprise en France via les campagnes Provox (https://provox-jeunesse.fr) depuis 2011 , mais aussi mise en place en Bourgogne-Franche-Comté depuis 2022 via la démarche Ma Région pour demain (https://maregionpourdemain.fr).

Le principe ?
– Les jeunes discutent entre eux sur des thèmes qui les concernent.
– Ils formulent des propositions concrètes.
– Ces propositions sont partagées avec les élu·es pour influencer les politiques publiques.

👉 EN BREF
Le Dialogue Structuré avec la Jeunesse : C’est une façon de reconnaître les jeunes comme citoyens à part entière. Concrètement, c’est un grand espace de dialogue où les jeunes peuvent imaginer ensemble des solutions et construire des propositions.

Le DSJ repose sur 5 grands ingrédients

COPILOTAGE DU PROCESSUS : Le dialogue structuré repose sur la notion de co-construction, plusieurs acteurs clés doivent donc être impliqués dans le copilotage du processus.
ATTENDUS : C’est le résultat politique attendu. Il doit se situer dans les compétences de l’échelon de décision choisi, et doit être pertinent vis-à-vis de l’agenda politique. Tout le monde s’engage à l’atteindre à l’issue du cycle.
SUJET : Il doit être pertinent pour les pouvoirs publics tout en correspondant aux besoins et aux préoccupations des jeunes. Il est préférable de ne choisir qu’un seul sujet par cycle.
CALENDRIER : Le processus doit être suffisamment long pour avoir le temps de creuser le sujet, pour faire participer les jeunes, et pour réaliser des rencontres. Et dans l’idéal, ce n’est pas juste un événement ponctuel mais cyclique, qui se répète d’année en année.
MODALITÉS : Plusieurs modalités de dialogue doivent être pensées pour recueillir la parole des jeunes, pour permettre la rencontre et les échanges entre jeunes et décideurs, pour prioriser des propositions.

Et on pourrait même ajouter un dernier grand ingrédient : La redevabilité, c’est rendre compte en déterminant un format (comme une journée de restitution, un livret blanc…) qui permettra de faire un retour à l’ensemble des participants.